par Kaneda Lun 29 Juin - 19:37
C’est au cœur du Domaine de Luchin, son nouveau maillot sur les épaules, que Mickaël Landreau s’est confié pour le site officiel du LOSC. A 30 ans, l’international français livre ses premières impressions sur sa venue dans le club nordiste. Entretien.
Mickaël, bonjour, et bienvenue. Tu viens de t’engager pour trois saisons avec le LOSC. Quel est ton sentiment ?
Je suis très heureux de rejoindre le LOSC, un club habitué à montrer de belles choses ces dernières années. Dès le départ, les contacts avec Rudi Garcia ont été très positifs. Ensuite, tout s’est fait naturellement, et j’en suis vraiment satisfait.
Par quels critères ton choix de t’engager avec le club lillois a-t-il été motivé ?
Même si j’ai reçu plusieurs propositions de la part de clubs français ou étrangers, j’avais depuis le départ donné ma priorité au LOSC. Il s’agit du défi qui me correspond le mieux aujourd’hui. Peut-être qu’avec l’âge, je suis aussi de plus en plus déterminé dans mes choix (rires).
Tu évoquais le discours de Rudi Garcia. Peut-on connaître la teneur de ces arguments ?
Le coach m’a affirmé que les conditions de travail au Domaine de Luchin étaient idéales, qu’il ne manquait pas grand-chose pour que le club décroche un trophée ou obtienne une nouvelle qualification pour l’UEFA Champions League. Il m’a aussi présenté l’effectif, fort d’éléments d’expérience et de jeunes joueurs talentueux. Ma venue s’inscrit donc dans ce projet.
« C’est une nouvelle aventure qui commence pour moi, j’ai à cœur d’aider le club à passer un nouveau cap, tout en contribuant à écrire une belle page de son histoire. »
Quelles qualités penses-tu pouvoir apporter au groupe ?
J’ai la chance d’avoir tout gagné en France, d’avoir une certaine expérience. Maintenant, je n’arrive pas en terrain conquis, je le sais. Mon intégration au groupe se déroulera au fur et à mesure, à travers chaque moment, aux entraînements ou durant les stages. C’est une nouvelle aventure qui commence pour moi. J’ai à cœur d’aider le club à passer un nouveau cap, tout en contribuant à écrire une belle page de son histoire.
Ce groupe lillois, justement, tu as déjà pu le croiser à maintes reprises ces dernières saisons avec le Paris Saint-Germain. Quelles furent alors tes impressions ?
Il est très complet, particulièrement solide collectivement et jamais facile à aborder. C’est d’ailleurs à mon sens la grande force du LOSC. Face aux Nordistes, il est très difficile de se créer des occasions car toute l’équipe défend bien. Offensivement, plusieurs éléments peuvent faire la différence à tout moment. Une certaine force se dégage de cette équipe.
Individuellement, plusieurs joueurs sont très expérimentés. Je pense ici à Rio Mavuba ou à Florent Balmont. La reprise, c’est mardi prochain.
Dans quel état d’esprit te trouves-tu ?
J’ai vraiment hâte de reprendre l’entrainement, de vivre mes premières heures avec mes nouveaux partenaires, de découvrir l’ambiance dans le club. Je conçois vraiment cette expérience sous forme d’échange. Cette aventure sera un vrai moment de partage.
« Avec sérénité, ce club nourrit de réelles ambitions, je le savais déjà, et ces valeurs-là me plaisent. »
Je suppose que tu as pris connaissance des projets qui rythment la vie du club, dont celui du Grand Stade Lille Métropole ?
Depuis plusieurs semaines déjà, je me rends fréquemment sur LOSC.fr ainsi que sur plusieurs sites de supporters. C’est ma façon à moi de m’imprégner de l’environnement dans lequel j’arrive. J’ai ainsi pu me tenir informé de l’état d’avancement du Grand Stade Lille Métropole. Ce club nourrit de réelles ambitions, je le savais déjà, et ces valeurs-là me plaisent.
Au LOSC, tu n’arrives pas en terre inconnue. Je crois savoir que Pierre-Alain Frau compte parmi tes amis. Tu confirmes ?
Effectivement. Avec Pierre-Alain, nous étions très proches dès les sélections nationales, notamment en Espoirs, puis nous nous sommes retrouvés au PSG. J’ai souvent l’occasion de lui parler au téléphone, et même si je n’en avais pas besoin, il m’a confirmé l’idée que je me faisais du LOSC. Je viens donc sereinement.
Changeons de sujet. A un an de la Coupe du Monde, gardes-tu l’équipe de France dans un coin de ta tête ?
Lorsqu’on a évolué plus de dix ans avec les Bleus, que ce soit avec les Espoirs ou les A, que l’on a eu la chance de participer à l’Euro (2004, ndlr) ou à la coupe du Monde (2006, ndlr), on nourrit toujours une envie de revêtir de nouveau ce maillot. Maintenant, je sais que mon avenir en équipe de France passera forcement par mes performances avec le LOSC. Le challenge est donc intéressant.
Terminons sur cette statistique remarquable. Depuis le début de ta carrière, tu as arrêté plus d’une trentaine de penalties. As-tu un secret ?
(Il se marre). Ça fait partie de mes caractéristiques, mais je n’ai pas de méthode particulière. En réalité, ça dépend de beaucoup de caractéristiques : du contexte, du frappeur, du déroulement du match. Maintenant, si ça peut servir au LOSC pour obtenir une qualification ou pour faire basculer un match, ça sera très bien…
Merci Mickaël pour ta disponibilité, et encore bienvenue !