L'affaire du report d'OM - PSG n'en finit plus de faire parler. Désavoué par les présidents parisiens et marseillais, Robin Leproux et Jean-Claude Dassier, critiqué par le Premier Ministre, François Fillon, Frédéric Thiriez a été une nouvelle fois montré du doigt pour sa gestion des évènements du week-end. Mardi, Philippe Klayman, le préfet de police des Bouches-du-Rhône, l'a accusé d'avoir menti. Dans un entretien à l'Equipe, lundi dernier, le président de la LFP avait affirmé avoir contacté le préfet adjoint à la sécurité de Marseille et son homologue parisien. «Je leur ai exposé le risque d'un report et leur ai demandé si ce risque était surmontable ou pas, en termes de sécurité. Pour eux, c'était gérable si le report était annoncé très rapidement. C'est ce que j'ai fait et je ne le regrette pas.»
«Je n'ai été consulté à aucun moment»
Mais mardi, Philippe Klayman a remis en cause cette version dans la Provence. «Je n'ai été consulté à aucun moment. J'ai juste été informé d'une décision.» Dans l'Equipe daté de mercredi, il a ensuite tenté de calmer le jeu mais a maintenu sa position. «A aucun moment, je n'ai été consulté sur la décision de reporter le match. J'en ai simplement été informé. Mon état d'esprit est constructif. Je veux reprendre le dialogue pour qu'on puisse tous ensemble reporter nos efforts sur la réparation des dommages et l'organisation de la future rencontre. Je ne veux pas entrer dans la polémique.»
Frédéric Thiriez semble de plus en plus esseulé à la tête de la Ligue professionnelle. Déjà remis en question par Francis Deccourière il y a quelques semaines, aucun président ne s'est officiellement signalé pour lui apporter un peu de soutien. Invité sur le plateau du Grand Journal sur Canal+, Jean-Claude Dassier en a remis une couche en demandant une «réforme de la gouvernance de la Ligue». «On ne peut pas continuer à gérer le football sans Paris, Bordeaux ni Marseille, trois grands clubs qui font 90 % du spectacle, a-t-il poursuivi. Il faut sortir du tête-à tête Jean-Michel Aulas-Frédéric Thiriez, même si Jean-Michel Aulas a beaucoup de qualités.»
«Je n'ai été consulté à aucun moment»
Mais mardi, Philippe Klayman a remis en cause cette version dans la Provence. «Je n'ai été consulté à aucun moment. J'ai juste été informé d'une décision.» Dans l'Equipe daté de mercredi, il a ensuite tenté de calmer le jeu mais a maintenu sa position. «A aucun moment, je n'ai été consulté sur la décision de reporter le match. J'en ai simplement été informé. Mon état d'esprit est constructif. Je veux reprendre le dialogue pour qu'on puisse tous ensemble reporter nos efforts sur la réparation des dommages et l'organisation de la future rencontre. Je ne veux pas entrer dans la polémique.»
Frédéric Thiriez semble de plus en plus esseulé à la tête de la Ligue professionnelle. Déjà remis en question par Francis Deccourière il y a quelques semaines, aucun président ne s'est officiellement signalé pour lui apporter un peu de soutien. Invité sur le plateau du Grand Journal sur Canal+, Jean-Claude Dassier en a remis une couche en demandant une «réforme de la gouvernance de la Ligue». «On ne peut pas continuer à gérer le football sans Paris, Bordeaux ni Marseille, trois grands clubs qui font 90 % du spectacle, a-t-il poursuivi. Il faut sortir du tête-à tête Jean-Michel Aulas-Frédéric Thiriez, même si Jean-Michel Aulas a beaucoup de qualités.»